Réaction de Christine Le Strat suite à l'article Ouest France "les points sur les i" de MM Doré Lucas, élue communiste et candidate aux municipales à Pontivy

Les points sur les « i » de Marie-Madeleine Doré-Lucas

Que Marie-Madeleine Doré-Lucas ressente le besoin de se justifier vis-à-vis de son engagement politique et de rappeler qu’elle conduit sa liste indépendamment d’un parti politique, c’est son choix et son droit.

En revanche, qu’elle veuille cataloguer ses concurrents en  assénant en plus des contrevérités  notamment en ce qui concerne le financement d'une campagne, je le regrette et je le réprouve.

Je regrette que l’on politise outre mesure une élection municipale. Chaque équipe est composée de personnes qui ont, bien sûr, le goût de la chose publique mais qui, avant tout, veulent mettre cet intérêt au service de leurs concitoyens pour un projet de développement et d'amélioration de leur qualité de vie. Certains des candidats adhèrent à une formation politique mais beaucoup, non, et ils refusent de se reconnaître sous telle ou telle étiquette qu'on veut leur imposer. Toutes les listes sont, bien sûr, des listes citoyennes et des listes alternatives puisque, hormis celle qui se réclame de la majorité sortante, leur pari commun est de faire mieux que ce qui a été réalisé jusque-là.

L’équipe qui m’accompagne est constituée de ces diverses sensibilités : des citoyens voulant s’impliquer dans la vie de la cité, et d'autres qui sont aussi engagées politiquement au centre et à droite : à titre d’exemple, parmi nos référents de quartiers, plus la moitié n’adhère pas à un parti politique.

Et contrairement à ce que j’ai pu lire, il n'existe aucune obligation pour une liste de déclarer une quelconque appartenance politique. Seuls, les candidats peuvent le déclarer lorsqu’ils en ont une. D’ailleurs, la plupart du temps, ces étiquettes politiques n’existent pas dans les communes rurales où, bien souvent, les gens de bonne volonté s’unissent pour porter un projet

Je réprouve l’affirmation selon laquelle nous bénéficierions d’une aide financière d’un parti politique. J’ai l’antériorité d’une campagne municipale précédente menée avec une liste d’ouverture comme cette fois-ci. Ce type d’aide n’existe pas dans mes comptes. Je finance la campagne à l’aide d’un prêt contracté auprès d'une agence bancaire pontivyenne -dont je suis personnellement garante du remboursement- et de dons de soutien qui peuvent être apportés par les colistiers et les sympathisants. Nous sommes strictement dans la même situation que Marie-Madeleine Doré-Lucas.

Je déplore que ses propos puissent induire en erreur les Pontivyennes et les Pontivyens. Peut-être sera-t-il nécessaire d’expliquer à nouveau la loi sur le financement des  campagnes électorales … L’ignorance peut conduire souvent à des à priori erronés. 

                                                                                                          Christine Le Strat