Un mois de Juillet concentré en signaux de découragements pour l’emploi des jeunes
En cette fin du mois de juillet où chacun profite de la trêve estivale, la portée des décisions gouvernementales vis-à-vis de l’emploi des jeunes est presque passée inaperçue …Une raison de plus pour en parler à l’heure où les signaux de découragements se multiplient.
Le gouvernement vient de décider, sans vision cohérente des enjeux et du contexte, de baisser les aides accordées aux entreprises pour les contrats d’apprentissage et d’alternance. Les socialistes persistent dans une vision démodée de la confiance qu’ils accordent à nos entreprises pour former et développer les compétences de jeunes apprentis. Capables encore de croire que les employeurs profitent d’une main d’œuvre bon marché en embauchant nos jeunes !
Alors que les taux de réussite au bac général, technologique, professionnel deviennent factices … avec des résultats souvent dignes d’élections truquées 21.1/20 ! Les modes opératoires mis en œuvre à l’Education nationale pour servir le dogme de la réussite à tout prix ont leurs limites. Ils conduisent inévitablement au désenchantement des jeunes qui abordent le marché de l’emploi ou envisagent des études supérieures … et inquiètent aussi leurs familles.
Pire, elles conduisent au sentiment d’inutilité des professeurs qui peine à affirmer l’autorité de et à l’école et qui pointent encore « naïvement » le diplôme comme dernier rempart de la réussite … le professeur sans bâton, ni carotte ! La notion de travail est elle à archiver ? Celle de la réussite aussi ? Aujourd’hui, je lis aussi que la note de 4/20 suffit désormais pour être admissible à l’oral du concours de professeurs des écoles dans certaines académies. La preuve que notre école ne suscite plus de vocation, n’attire plus.
On comprend aisément qu’à la veille des élections, dans un contexte très critique de manque de confiance, ce gouvernement est plus apte à trouver des solutions pour servir son camp et son « image ». Ainsi, en injectant des moyens financiers inconsidérés et en augmentant nos impôts, il subventionne ses « emplois d’avenir » sans avenir et réduit artificiellement les chiffres du chômage des jeunes.
Toute une série de signaux non exhaustifs qui montrent ainsi la lâcheté de ce gouvernement, ses mensonges et surtout son incapacité à trouver des remèdes efficaces pour l’emploi des jeunes tout en maîtrisant les déficits publics.