Christine Le Strat, chef de file de l'opposition à Pontivy relativise les chiffres des impôts locaux.

Communiqué de Christine Le Strat

Evolution des impôts dans les villes de l’Ouest

Taux d’imposition- Taxe foncière et taxe d’habitation

A Pontivy, les taux sont stables car la ville a, pendant un moment, prélevé l’impôt pour économiser et se constituer un matelas qui a permis de financer une partie des investissements ces dernières années.

Mais n’oublions pas que, si les taux sont stables, cela n’est pas le cas de la valeur locative dont l’augmentation se traduit de façon bien réelle sur les avis d’imposition des contribuables Pontivyens.

Aujourd’hui, l’absence de maîtrise des coûts des programmes, la mise en œuvre tardive de certaines décisions ont fortement réduit la capacité de financement. En outre, comme le précise fort justement le commentaire, des charges nouvelles vont devoir être assumées, suites de décisions nationales (rythmes scolaires, par exemple) ou locales (médiathèque, Talin, piscine…) au moment où l’Etat se désengage et réduit sa participation aux collectivités.

Montant d’impôt

Le montant moyen payé par un couple Pontivyen (propriétaire avec un enfant) se situe quasiment à égalité avec celui payé par le même couple vannetais. Je regrette, qu’à cout égal, nous n’ayons pas le niveau de services et d’équipements des Vannetais.

En outre, ce montant moyen ne reflète pas la réalité car les sommes payées sont aussi diverses que le sont les logements.

Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)

La baisse de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères correspond, pour la ville de Pontivy, à une régression du service : le service de collecte des ordures ménagères n’est plus assuré et il n’est qu’à observer le centre ville le mercredi midi ou l’environnement des conteneurs pour comprendre les limites et l’insuffisance de la nouvelle organisation de ramassage des déchets.

A l’échelle de Pontivy Communauté, la baisse de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères est compensée par un financement du service par le budget général et conduit à différer des investissements nécessaires pour l’amélioration du service (accentuation du tri sélectif, plateformes de déchets verts, déchetteries…).