Bilan (sans médaille !) de 5 mois de l’activité du député socialiste de la 3ème circonscription du Morbihan (Pontivy à Elven) Jean Pierre Le Roch comparé à ceux d’autres députés Bretons

Cette période très difficile à l’UMP, ne doit pas nous faire oublier notre rôle d’opposant au gouvernement et au parlement. Aussi, en ma qualité de déléguée UMP de la 3^ème circonscription du Morbihan, j’ai voulu dresser un premier bilan de 5 mois d’activité parlementaire de notre député socialiste Jean Pierre Le Roch en la comparant avec l’activité d’autres députés Bretons. J’adresse un « merci » tout particulier au site www.nosdeputés.fr qui me permet cette analyse non exhaustive !  Ces chiffres détaillés n’étant plus disponibles sur le site de l’Assemblée nationale, je me suis appuyée sur le site www.nosdeputes.fr, qui à partir des données publiées par l’Assemblée nationale les étudie pour nous permettre de juger l’activité de nos députés en toute transparence. Le même site www.nossenateurs.fr est disponible pour étudier l’activité de nos sénateurs. Je prendrai aussi le temps de faire ce même travail, pas de jaloux !

Voici un tableau qui résume l’activité de 5 députés Bretons entre Juin 2012 et novembre 2012:

Les couleurs indiquent que le député se trouve pour le critère indiqué parmi les 150 premiers ou les 150 derniers.

Le premier constat général à la lecture de ce tableau c’est qu’aucun voyant n’est au vert pour notre député Jean Pierre Le Roch, ce qui veut dire que pour chacun des critères d’activité, il ne fait pas partie des 150 députés les plus actifs à l’Assemblée nationale sur 577 députés.

 Explications détaillées du tableau 

Avec 16 semaines d'activité sur 18 possibles, nos 4 députés Bretons de droite figurent parmi les plus présents à l'Assemblée nationale.

Notre député Jean Pierre Le Roch, avec 13 semaines d’activité a manqué 5 semaines depuis le début de son nouveau mandat.

Un député est élu avant tout pour élaborer les lois. Sa présence en circonscription est évidemment indispensable pour être à l’écoute de ses concitoyens mais pour participer à l'élaboration des lois, il faut surtout être présent en commission et dans l'hémicycle. Et présence à l’Assemblée, en commission n’est pas forcément synonyme d’intervention !  La preuve, notre député est effectivement présent en commission mais n’est intervenu que 6 fois quand pour contre exemple Isabelle Le Callennec députée de Vitré est intervenue 96 fois ou encore Marc Le Fur député de Loudéac 616 fois ! Nos députés UMP qui arrivent à concilier les 2 : une présence active sur le terrain et en commission. Quel est le but alors de  participer si l’on n’a rien à dire, sinon qu’observer ? Effectivement qui n’a pas d’avis, effectivement ne sert rien !

Il faut ajouter l'immense travail en commission qui est  un  travail de « fond » car il doit mobiliser des connaissances, des réseaux, des lectures afin de maîtriser son sujet et d’intervenir plus facilement et mieux comprendre et pas seulement dans la commission à laquelle le député participe.

Il s'agit du nombre d'interventions dans l'hémicycle de chaque député, tous les textes confondus. Notre député Jean Pierre Le Roch n’est intervenu qu’une seule fois. Parmi les mieux classés on trouve surtout les présidents de commissions, le président et les vice-présidents de l'Assemblée nationale qui se relaient à tour de rôle pour présider les séances. Derrière ces leaders incontournables Marc Le Fur, vice-président de l'Assemblée nationale (613 interventions), nos autres députés Bretons Gilles Lurton, Philippe Le Ray, Isabelle Le Callenec sont déjà très actifs !

Pour corriger les projets de lois du gouvernement, l’amendement est un moyen de s’opposer sur les projets de lois des socialistes. Chaque député peut cosigner les amendements déposés par un de ses collègues

Mais un député peut signer un amendement sans ne fournir aucun travail. Pour le vérifier, il faut comparer avec les interventions en commission ou dans l’hémicycle car le député rédacteur de  l'amendement est celui qui prioritairement et légitimement le défend en commission et dans l'hémicycle.

Sur ce critère des amendements, nos députés bretons de droite sont très bien placés puisqu’au moins 3 d’entre eux sont classés en vert parmi les 150 premiers les plus actifs à l’Assemblée

Les rapports écrits sont confiés à un député de la majorité gouvernementale. Il est donc logique que nos députés de droite ne figurent pas en bonne position. Par contre, pour notre député socialiste Jean Pierre Le Roch force est de constater qu’il  n’est non plus pas très actif à ce critère.

Les questions écrites sont le reflet du travail en circonscription à la rencontre des préoccupations de ses concitoyens. Il s’agit  de poser des questions au gouvernement et demander des explications sur des points particuliers.  Comme les questions écrites ne sont qu’à l’initiative du seul député. Il ne peut pas compter sur ses collègues.  La conclusion est donc simple : Plus le nombre de questions écrites est important, plus le travail est important.

Avec seulement 7 questions écrites en 5 mois, notre député Jean Pierre Le Roch n’est pas en bonne position. Philippe Le Ray seul député de droite du Morbihan en compte déjà 292 à son actif !

Elles ne sont pas le plus révélatrice de l’activité du député, comme c’est le groupe parlementaire auquel on appartient qui les accorde et qui décide qui les posera le mercredi de 15h à 16h. Dans certains groupes,  il faut être bien « inséré » et affirmé son « autorité » pour réussir  à poser des questions.

A l’UMP la logique veut que chaque député pose au moins une question par an … Si elle est de même au PS il reste à peine 3 semaines  à Mr Le Roch pour rattraper ce retard avant les vacances de Noël.

J’espère que mon analyse rapide de l’activité de nos députés Bretons depuis  5 mois  vous aura aidé à mieux comprendre le travail parlementaire et mesurer l’investissement et l’implication plus ou moins forte de nos élus nationaux ici.

Entendre ici et là,  dans les conversations du moment que mes amis de l’UMP et de la droite, trop occupés par les divisions internes n’assumeraient plus leur travail  et ne mériteraient pas d’être élus n’est pas acceptable.

Aussi, il s’agit pour moi, à travers la production de ce document, de vous dire que mon énergie et mon engagement restent les mêmes pour ma famille politique.

Nos actions vont continuer malgré tout pour combattre avec vous et de toutes nos forces la politique désastreuse et inefficace que mène le parti socialiste et ses élus locaux et nationaux.