Non au passage en force de la réforme des rythmes scolaires ! STOP à l’overdose fiscale ! STOP à l’aggravation des inégalités sociales !
La réforme des rythmes scolaires qui doit rétablir la semaine de 4.5 jours à la rentrée 2013 montre après la question du « mariage pour tous » comment le gouvernement cherche une nouvelle fois à passer en force, sans écouter. Cette question est l’affaire de nous tous, elle met en relief les répercussions et les effets néfastes sur le plan local de la politique nationale des socialistes. Elle inquiète tous les élus locaux de gauche comme de droite sur le terrain
6 millions d’écoliers, parents, grands parents, ainsi que des milliers de professeurs, et bien au-delà, c’est notre société dans sa globalité qui est concernée car l’école rythme nos vies personnelles et professionnelles. Force est de constater que cette réforme manque d’ambition. D’abord, elle est précipitée. Elle aurait du s’inscrire dans une réforme plus globale sur le temps scolaire notamment en réfléchissant à la durée des vacances scolaires et aussi à un projet pédagogique global (Sport, études dirigées …) à l’initiative et liberté du chef d’établissement.
Aujourd’hui quelle est la cohérence ? D’un côté Monsieur Peillon offre 2 jours de vacances supplémentaires à la Toussaint et de l’autre côté parle de nécessité d’étaler les cours ! Surtout à l’heure où nous voterons l’an prochain de nouveaux conseils municipaux, il faut avoir conscience que cette réforme a plus pour objectif de transférer des charges financières supplémentaires vers les collectivités locales que d’améliorer le quotidien de nos enfants à l’école !
Cette réforme impose de renforcer l’offre d’activités « périscolaires » c'est-à-dire en lien avec l’école, mais en dehors du temps scolaire sur le temps qui sera dégagé par la réforme des rythmes scolaires. Le problème est que toutes les communes ne sont pas en mesure de faire face à ces coûts nouveaux. Dans notre monde rural, nous sommes ô combien concernés. Si un fonds de soutien doté de 250 millions d’€ a été mis en place avec des aides pouvant aller jusqu’ à 90 € euros par élève pour les communes défavorisées, le compte n’y est pas. Le coût par élève de cette réforme se situe entre 150€ et 200€
Sauf à faire payer les parents d’élèves et dans nos impôts locaux et donc aggraver l’overdose fiscale que nous subissons depuis l’élection de François Hollande en cette période très difficile de crise nous ne pouvons accepter de supporter le coût de cette réforme. Surtout nous ne pouvons tolérer d’accroître et de renforcer les inégalités sociales, et de laisser sur le bord du chemin une partie de nos enfants car 50% des communes ne seront pas en mesure d’appliquer les nouveaux rythmes scolaires dès 2013.